Monday, November 22, 2021




LIVRE DE TAHARAT HA` MISHPAKHA

SOMMAIRE

CHAPITRE I             INTRODUCTION
CHAPITRE I             GÉNÉRALITÉS                                 P2

CHAPITRE II            CAS OU LA FEMME RESTE PURE APRES UNE SENSATION 
                       D’OUVERTURE DE MATRICE                      P4
    
CHAPITRE III           VÉRIFICATIONS TARDIVES, FAÇON DE SE VÉRIFIER, 
                       POUR UNE FEMME ENCEINTE                     P5

CHAPITRE IV            LES LOIS DU HEFSEK TAHARA ET LES 7 JOURS 
                       DE PURETÉ                                   P6

CHAPITRE V             TISSUS VALIDE POUR LE HEFSEK TAHARA ET 
                       LES 7 JOURS DE PURETÉ                       P9

CHAPITRE VI         PROCÉDURE DE VÉRIFICATION DU HEFSEK TAHARA     P10 
CHAPITRE VII         LA MISE EN PLACE DU 
                    MOKH DAKHOUK DURANT BEN HACHMACHOTE            P11

CHAPITRE VIII       LE COMPORTEMENT DE LA FEMME APRES 
                    LA BÉDIKAT DU HEFSEK TAHARA                    P12 

CHAPITRE IX         LES VÉRIFICATIONS DES 7 JOURS DE PURETÉ       P13

CHAPITRE X          LE COMPORTEMENT DE LA FEMME DURANT 
                    LES 7 JOURS DE PURETÉ                         P14

CHAPITRE XI         ERREUR DANS LE COMPTE DES CHIVA NEKIHIMES     P15 

CHAPITRE XII        MOMENT OU LA FEMME PEUT SE TREMPER            P16 
CHAPITRE XIII       IMMERSION, BERAKHA, ET COMPORTEMENT 
                    APRES TÉVILA                                  P18

CHAPITRE XIV        LE COMPORTEMENT DU COUPLE DURANT 
                    LA PÉRIODE DE SÉPARATION                      P19 
CHAPITRE XV         PRÉPARATION AU MARIAGE : 
                    LOIS CONCERNANT LE SANG DE VIRGINITÉ          P21

CHAPITRE XVI        MARIAGE NIDDAH                                P22

CHAPITRE XVII       LE SANG DE VIRGINITÉ                          P23 
CHAPITRE XVIII      LE SECOND RAPPORT                             P24

CHAPITRE XIX        LES VESSATOTES                                P25




INTRODUCTION ET GÉNÉRALITÉS


Avec la Taharat Ha'Mishpakha, La femme devient comme une nouvelle femme a son Mari après chaque purification, et le couple est renouvelé à un tel point que l`homme et la femme retrouve à chaque mois, les mêmes passions qu`ils avaient lors du début de leur vie commune. La puissance de Taharat Ha'Mishpakha est telle, que nos Sages nous disent, que de grandes choses arrivent aux femmes et aux couples qui obéissent: 

«Celles qui n'ont pas d'enfants, tomberont enceintes et celles qui accouchent habituellement avec de grandes difficultés, auront un accouchement facile ».  Hafetz Haïm
La pureté de nos femmes est le fondement de la sainteté de notre peuple. Le Dieu Saint, béni soit-Il, nous a commandé, aux maris, de se séparer de leurs femmes pendant leurs périodes de Niddah (menstruation), jusqu'à ce qu'elles soient venues compter les jours dits de "Pureté" et qu'elles se plongent dans un Mikvé Casher de 40 Se-ah (332 litres). Un décret divin de notre D.ieu, et seul Hachem connaît le secret d'un tel décret divin, par lequel les femmes doivent se purifier et se sanctifier. Pendant la période de séparation, elles veillent à ce que leurs maris restent purs en évitant les relations inappropriées ; ce n'est qu'en gardant ces règles que nos familles pourront concevoir des enfants dans la pureté et la sainteté.

CHAPITRE I : LE HEFSEK TAHARA

1) Une femme qui constate que du sang sort de sa matrice (durant sa période habituelle ou non) prend le statut de niddah. Une interdiction incombe alors à son mari : Il ne peut ni la toucher, ni avoir de rapports avec elle jusqu'à ce qu'elle fasse le Hefsek Tahara (l`arrêt pour effectuer la vérification après ses règles), en suite à l` arrêt de ses règles qu` elle compte 7 jours et qu` elle aille se tremper au Mikvé (si pendant ces 7 jours là il n` y a pas eu de saignement).

Toute personne qui ne respecte pas les lois de Niddah (pureté familiale) encourt la peine de Khayav Karet (retranchement de l'âme du peuple juif). Toute approche affective (ou touché affectif) est interdite "Min Ha ` Torah" (interdit qui émane de la Torah). Toute approche ou toucher non affectif est interdit "Mi Dérabanane" (interdit qui émane de nos sages).

2) Il n'y a pas de différence entre une femme niddah mariée ou célibataire. Une jeune fille est niddah jusqu'à la veille de son mariage, plus exactement jusqu’au moment où elle sort du mikvé.

3) Qu'elle qu'en soit la raison, une femme qui voit du sang sorti de sa matrice prend le statut de niddah.

Cas dans lesquels la femme devient niddah :

a) Lors d` une sensation d'ouverture de sa matrice → Niddah Min Ha` Torah. Elle est impure même si elle ne voit pas de sang car on craint qu'une goutte de sang ne se soit perdue dans la matrice car à toute sensation d'ouverture de matrice est associé un écoulement.

Elle comptera donc 7 jours et se trempera au mikvé. Cependant comme elle n'a pas trouvé de sang, elle se trempera sans berakha.

b) La femme ressent un tremblement dans son corps et trouve du sang → Niddah Min Hatorah.

Si dans le même cas, elle se vérifie mais ne trouve pas de sang, alors elle restera pure.

c) La femme ressent un écoulement de son corps différent d'un écoulement provenant de la matrice puis trouve du sang → Niddah midérabanane.

Si dans le même cas, elle se vérifie mais ne trouve pas de sang, alors elle restera pure.

d) Elle trouve une tache sans avoir eu de sensation → Niddah midérabanane.

e) Lors de sa vérification, elle sort le témoin (tissu vérificateur) tâché de sang → Niddah Min Hatorah car il y a un doute sur l'origine du sang (matrice ou non).

f) Elle s'est vérifiée superficiellement avec témoin et trouve du sang. Le sang ne provenant donc pas du fond → Niddah midérabanane. Si une femme a un doute sur sa sensation et ne trouve rien, alors elle restera pure. Même si ce cas se présente le soir où elle devrait avoir ses règles et même si habituellement elle a un cycle fixe.

4) Si une femme trouve une tache rouge de plus de 2 cm sur une culotte blanche, alors elle est niddah midérabanane. Par contre, si elle porte un slip de couleur, et par conséquent, ne voit pas la tache, alors elle reste pure.

Attention : Cela n’est valable qu’à condition que la femme n’ait ressenti aucune sensation d’ouverture de matrice.

5) Si une femme trouve une tache après avoir eu un rapport avec son mari, elle devient niddah mi dérabanane. Toutefois, si la tache est inférieure à 2 cm de diamètre ou si la tache se trouve sur un tissu de couleur autre que le blanc, elle reste pure.


CHAPITRE II :
CAS OU LA FEMME RESTE PURE MÊME APRÈS AVOIR EU UNE SENSATION
D’OUVERTURE DE MATRICE


1) Une femme qui ressent pendant la période où elle est pure une sensation d'ouverture de matrice reste pure si elle trouve lors de sa vérification un liquide blanc, vert ou jaune. En effet, même si ces substances proviennent de la matrice, elles ne rendent pas la femme niddah.

2) Une femme qui aura ressenti 3 fois consécutives l'ouverture de sa matrice suivie d'une vérification qui dévoile une couleur pure, n'aura plus besoin de se vérifier.

A plus forte raison, dans notre génération où les femmes portent une culotte, elle n'aura pas besoin de se vérifier puisque de toute façon, elle verra les couleurs sur ses vêtements.

3) Si une femme ressent une sensation mais ne trouve pas de sang, elle restera pure si elle ne trouve toujours pas de sang au bout de la 3ème vérification consécutive.

CHAPITRE III : 
VÉRIFICATIONS TARDIVES, FAÇON DE SE VÉRIFIER, POUR LA FEMME ENCEINTE

1) Une femme qui ne s'est pas vérifiée tout de suite après une sensation d’ouverture de matrice (ce qui est déconseillé), ne sera permise à son mari qu'à la suite d'une vérification, sauf si elle a la certitude (3 fois de suite) d'être pure (voir hala'ha précédente). Néanmoins, à postériori, si elle ne s'est vérifiée que 24H après la sensation et découvre une couleur pure, alors elle sera pure. Par contre si elle ne trouve rien, alors elle sera impure car un doute subsiste.

2) Une femme qui a eu une sensation d'ouverture de matrice et qui découvre après un certain temps une tache qui a séché jusqu'à ce qu'on ne puisse plus rien voir mais dont on pourrait penser qu’il s’agit d'une couleur pure, reste pure.

3) La façon dont la femme doit se vérifier : Lorsqu'une femme se vérifie après sensation d'ouverture de matrice, elle doit, dans un premier temps, se vérifier en s'essuyant vers l'extérieur.

a) Si elle trouve une couleur pure, elle sera pure.
b) Si elle ne trouve rien, elle devra se vérifier en profondeur.
- Si elle ne trouve rien, elle est impure,
- Si elle trouve une couleur pure, elle sera pure.

4) Une femme enceinte ou qui allaite a une sensation d'ouverture de matrice et après vérification ne trouve rien reste pure car ces 2 femmes ont la certitude ('hazaka) d'être épargnées de sang.

Néanmoins, si elles ont eu la sensation d'ouverture de leur matrice, elles doivent quand même se vérifier car dans certains cas elles pourront quand même être considérées comme niddah (si elles trouvent du sang impur par exemple). Dans le cas où elles observent une couleur pure, elles resteront pures bien évidemment.


CHAPITRE IV
LES LOIS DU HEFSEK TAHARA ET LES 7 JOURS DE PURETÉ (CHIVA NÉKIYIME)
1) La vérification du Hefsek Tahara (interruption de pureté) Une femme qui voit du sang provenant de sa matrice ne pourra se purifier de son impureté qu’après avoir compté les 7 jours de netteté et s'être trempée dans un mikvé cacher. Néanmoins, avant de commencer à compter les 7 jours, elle devra marquer une séparation entre les jours d'écoulement ou de vue de sang impur et les 7 jours de pureté : C’est le Hefsek Tahara.

Procédure : Le jour même où elle a arrêté de voir du sang, elle se vérifiera avec un tissu propre convenablement à l'intérieur et commencera à compter à partir du lendemain les 7 jours de pureté. Le jour du Hefsek Tahara n'appartient pas aux 7 jours de pureté. Exemple : Si une femme a fait son Hefsek Tahara dimanche, elle commencera à compter à partir de lundi et à la clôture des 7 jours de pureté (Dimanche soir : Voir chap. XII, 5)), elle se trempera dans un mikvé pur et deviendra pure.

2) Le nombre de jours qui doit précéder le Hefsek Tahara a) Bien qu'une femme ait arrêté de voir du sang, elle ne pourra commencer à compter les 7 jours de pureté qu'après un minimum de 4 jours. La raison est la suivante : Les 7 jours de pureté doivent être purs de rejet de sperme. En effet, si une femme a eu des rapports avec son mari dans un moment proche de son cycle, on craint qu'elle rejette du sperme dans les 4 jours qui suivent. Il est évident que si elle continue à perdre du sang après 4 jours, elle attendra la fin de l'écoulement pour compter les 7 jours. Nos frères les ashkénazims sont plus stricts et attendent 5 jours avant de commencer à compter les 7 jours. Celle qui a pris l'habitude ashkénaze devra faire Atarat nédarim (Annulation des vœux). Néanmoins, si elle s'est comportée ainsi étant sûre que c'était la hala'ha, elle n'aura pas besoin de faire Atarat nédarim.

b) La femme doit être stricte et attendre un minimum de 4 jours si elle a eu un rapport avec son mari proche de ses règles. Mais si elle n’a pas eu de rapport avec son mari les 3 jours qui précèdent son cycle, elle pourra faire le Hefsek Tahara le jour même où elle ne verra plus de sang et ce, même si elle n’aura eu qu’1 jour d’écoulement. Les ashkénazims ne tiennent pas compte de cet avis et comptent toujours 5 + 7 qu'il y ait eu rapport au préalable ou non (même si le mari n'est pas en ville).

c) Une femme découvre une tache impure sans aucune sensation (il ne s'agit donc pas de ses règles) : S'il y a eu rapport auparavant, il est bon d'être plus strict et de faire le Hefsek Tahara une fois que 4 jours se sont écoulés (issour midérabanane : Voir Chap. I, d)). Si elle n'a pas eu de rapport 4 jours avant, elle comptera immédiatement les 7 jours de pureté. Nos frères les ashkénazim sont plus stricts (5 + 7).

d) Même les ashkénazims pourront se baser d'après Maran (l’auteur du choul’han arou’h séfarade) si un docteur dit qu'une femme qui compte 5 jours laisse passer sa période d'ovulation ou si ses règles démarrent immédiatement après les 5 jours. Néanmoins, dans tous les cas elle devra demander l’avis d'une autorité rabbinique.

e) Cas où une femme ne devra pas attendre un certain nombre de jours avant de faire le Hefsek Tahara : Une femme voit du sang, fait le Hefsek tahara, commence à compter les 7 jours et pendant qu’elle compte, s’aperçoit qu’elle a du sang. Dans ce cas là, elle ne devra pas attendre 4 ou 5 jours avant de refaire son Hefsek et de recommencer à compter les 7 jours de pureté. Et ce, que ce soit pour les séfaradims ou les ashkénazims. De même si elle a vu du sang le soir du mikvé avant d’avoir eu des rapports avec son mari, elle pourra faire le Hefsek Tahara le lendemain et recompter 7 jours. De même encore pour une femme impure d’une tache de virginité qui revoit après 3 ou 4 jours une autre tache de sang : Elle fera Hefsek Tahara le jour même.

f) Une femme qui a eu des rapports avec son mari et voit du sang quelques jours après pourra faire le Hefsek Tahara de suite puis compter 7 jours. Cela, uniquement après s’être très bien essuyée avec un tissu mou pour extirper le sperme de l’intérieur ou bien, en se lavant à l’eau chaude l’intérieur en prenant un bain par exemple. Il sera cependant mieux de faire les 2. Ensuite, elle pourra commencer à compter les 7 jours de pureté dès le lendemain. Les ashkénazims sont cependant plus strictes.

g) Préparation à la vérification du Hefsek Tahara. Il est conseillé à la femme de bien se laver avant de faire le Hefsek, en particulier ses parties intimes. Dans le cas ou elle ne trouve pas d’eau, elle pourra procéder à la vérification sans se laver. Une fois qu’elle se sera vérifiée, elle devra changer sa culotte et en mettre une blanche et propre qui elle-même aura été vérifiée au préalable pour s’assurer qu’il n’y a dessus aucune tache de sang. Elle devra aussi changer ses draps et en mettre des propres de couleur blanche. Si une femme est sujette aux taches et craint d’en trouver, elle pourra mettre des dessous de couleur qui eux ne recevront pas l’impureté de la tache. Il en sera de même pour les draps.

h) Le temps du Hefsek Tahara. Le Hefsek Tahara s’effectuera à la fin de la journée, à partir du Plag Haminkha. La femme devra se vérifier avant le coucher du soleil. Il est conseillé qu’elle se vérifie ½ heure avant le coucher du soleil (chkiya) car si elle trouve une tache, elle aura encore le temps de se revérifier avant le coucher du soleil et ce, jusqu’à ce que le témoin soit parfaitement propre de toute tache. Dans le cas où elle aurait oublié de se vérifier avant la chkiya, et s’est vérifiée après « Bein HaShemashot» (période comprise entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles), la vérification sera validée à postériori (Bédi aavad) et elle pourra commencer à compter les 7 jours à partir du lendemain.

7i) Une femme qui a l’habitude de prier arvit tous les soirs avant le coucher du soleil (avec minyane) devra faire son Hefsek Tahara avant de faire sa prière. Néanmoins, si elle a déjà prié arvit avant de se vérifier, elle pourra faire le Hefsek Tahara avant la chkiya (bédi aavad). De même si elle a allumé ses bougies de chabbat, elle pourra se vérifier avant la chkiya et même jusqu’à la sortie des étoiles, si et seulement s’il n’y a pas d’autre solution.

CHAPITRE V
TISSU VALIDE POUR LE HEFSEK TAHARA ET LES 7 JOURS DE PURETÉ.

1) Ces vérifications doivent s’effectuer soit avec un tissu blanc mou et propre, soit un coton blanc, soit un tissu en coton blanc. Dans le cas où une femme n’aurait qu’un tissu de couleur, elle pourra l’utiliser à condition qu’il ne soit ni rouge, ni noir et qu’il soit assez clair pour déceler du sang. De même, il lui sera permis de se vérifier avec du papier blanc molletonné (bédi aavad).

2) Dans le cas où il lui serait difficile de se vérifier avec un tissu sec, elle pourra le mouiller auparavant.

Mais en aucun cas il ne lui sera permis de se vérifier avec son doigt, même bédi aavad.

Si elle doit se vérifier chabbat, il est bien d’être strict et de ne pas déchirer le coton.


CHAPITRE VI
PROCÉDURE DE VÉRIFICATION DU HEFSEK TAHARA

1) Avant de se vérifier, la femme devra très bien vérifier le témoin pour qu’il soit apte à cette vérification. Elle devra ensuite enrouler le témoin autour de son doigt, le faire pénétrer au maximum et le tourner dans tous les sens. Si en le ressortant, il est propre, sa vérification la rendra pure et elle pourra dès le lendemain compter les 7 jours de pureté. Dans le cas contraire, elle se relavera et renouvellera ce processus jusqu’à ce que le témoin soit propre (et ce, tant que le soleil n’est pas couché, sinon le lendemain).

2) La vérification du Hefsek Tahara devra se faire ainsi : La femme devra faire entrer le témoin à l’intérieur du ré’hèm (matrice) en profondeur, dans les trous et les fentes jusqu’à l’endroit où le sexe du mari arrive et en aucun cas il ne suffira de le rentrer et de s’essuyer. Néanmoins, à postériori, si elle n’a pas fait ainsi mais s’est vérifiée quand même dans les fentes et trous, on pourra valider cette bédika (vérification). Il en sera de même pour une femme qui souffre d’une vérification en profondeur. Il en est évidemment de même pour une jeune mariée vierge qui se vérifie pour la première fois avant le mariage. Une femme qui ne peut pas se vérifier car chaque vérification lui fait voir du sang, devra consulter une autorité rabbinique.

3) Il est bien que la femme mette un pied par terre et l’autre sur une chaise pour qu’elle puisse bien se vérifier. Néanmoins ce n’est pas une obligation d’après la hala’ha.

4) Une femme qui s’est vérifiée pour le Hefsek Tahara et ressort le témoin entaché de sang, pourra se relaver en profondeur et, après s’être essuyée, pourra se vérifier une seconde fois. Si le témoin sort propre, alors on pourra valider son Hefsek Tahara. Elle pourra répéter cette opération jusqu’à ce qu’elle trouve son témoin propre. Cependant, elle devra faire attention de finir sa bédika avant la chkiya. Une femme qui a une plaie ouverte à cet endroit qui l’empêche de faire sa vérification, devra consulter une autorité rabbinique.

5) Une femme qui porte un stérilet (bague insérée dans sa matrice dans un but contraceptif) après autorisation rabbinique fera son Hefsek tahara et comptera les 7 jours de pureté normalement sans tenir compte du stérilet. Elle ne sera pas obligée de le faire extraire. Mais une femme qui utilise des préservatifs pour femme devra l’extraire avant sa vérification. Et même à postériori, si elle a oublié de l’enlever, elle devra l’extraire et recompter depuis le début.

Néanmoins, si elle a oublié de l’enlever et ne s’en est rappelée qu’après l’immersion, elle ne sera pas obligée de se revérifier et de recompter : elle sera pure.

6) La vérification du témoin nécessaire aux différentes vérifications (celles du Hefsek et celles des 7 jours) ne devra se faire qu’à la lumière du jour afin de bien déceler les éventuelles traces de sang. Cependant l’électricité a le même statut que la lumière du jour. Il est donc permis à priori de le vérifier à l’aide d’une lumière électrique. On pourra même valider la vérification à la lumière d’une bougie. Tout ceci est valable lorsque le témoin ressort propre. Néanmoins s’il ressort entaché, il vaut mieux se fier à la lumière du jour car la lumière électrique peut fausser la couleur du témoin.


CHAPITRE VII
LA MISE EN PLACE DU MO’H DA’HOUK DURANT BEIN HACHMACHOTE

1) Il sera toujours bien d’être strict à priori et de procéder de la manière suivante : Après s’être vérifiée avec un témoin propre avant le coucher du soleil, la femme s’introduira un

autre témoin et le laissera durant tout le Bein Hachmachote (période comprise entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles). Ainsi, cette procédure enlèvera tous les doutes qui pouvaient subsister. Néanmoins, s’il lui est difficile de garder le mokh pendant tout ce temps là car elle souffre, ou bien car elle craint de voir du sang sortir de la partie extérieure de la matrice à cause du mokh, alors, elle pourra se dispenser du Mokh. Il en sera de même pour une mariée vierge qui fait son Hefsek Tahara avant son mariage.

2) Une femme qui met le Mokh tout le temps du Bein Hachmachote n’est pas obligée de le rentrer entièrement. Il est bien que le mokh soit placé quelques minutes avant le coucher du soleil et qu’il y reste jusqu’à la sortie des étoiles.

3) Une femme qui a découvert une tache impure sans aucune sensation (midérabanane) ne sera pas

comparée à une femme qui a reçu ses règles. D’après la hala’ha, il lui suffira de bien se vérifier avant le coucher du soleil sans procéder au mo’h da’houk.

4) Une femme qui a mis le mo’h da’houk ne pourra pas sortir avec dans la rue le chabbat à moins qu’il n’y ait un érouv dans la ville.


TAHARAT HAMISHPAKHA